Conclusion
La
mémoire du futur
Nous vivons à
l’heure des cavaliers de l’Apocalypse. La séduction qui aboutira à la venue de
la Bête bat son plein. La guerre, la famine, les catastrophes de tout ordre
sèment leur malheur et réclament leurs victimes par millions. La persécution
des chrétiens perdure et constitue un des secrets les mieux gardés de notre
monde moderne, pourtant si bien informé. Tout cela s’intensifie de plus en plus
pour culminer dans les horreurs des jugements des trompettes et des coupes.
Le grand déclencheur
de la période ultime de l’histoire sera, nous le croyons, l’ouverture du
sixième sceau. Le séisme gigantesque annoncé changera le monde politique et
économique et semblera provoquer le transfert du centre politique vers
l’Europe, et probablement, ou dans un
deuxième temps, vers la ville de Rome où la Bête ne tardera pas à obtenir les
pleins pouvoirs. Le code 666 deviendra le signe de ralliement économique et
financier, et une religion d’Etat mettra les chrétiens hors la loi. La fausse église,
et avec elle les religions qui ont pignon sur rue, semble soutenir ce mouvement
et aidera à exterminer les croyants qui résisteront encore.
Une série de
catastrophes, y compris des catastrophes nucléaires, secouera le monde pendant de longs mois.
Ce ne sera pas encore la fin, mais la vie sur la planète deviendra très peu
enviable. La crise que cela entraînera fera tout concentrer sur le Moyen Orient
et sur la ville de Jérusalem. Une armée innombrable se met en branle à l’Orient
pour marcher sur Israël. Deux ‘témoins’ mystérieux apparaîtront à Jérusalem et,
de par les médias, ils auront une influence planétaire, jusqu’à ce que la Bête
y mettra fin. Alors, au milieu d’une tourmente qui a rendue le sort des
chrétiens, et des Juifs fidèles, extrêmement pénible, notamment en Europe et au
Moyen Orient, Dieu enlèvera son Eglise, … du moins, ce qui en restera. Les
Juifs fidèles seront providentiellement mis en sécurité. Le règne de la Bête
deviendra une sorte d’empire romain redivivus. Mais les coups de butoir de la
colère divine commenceront à ébranler le monde. Le climat, suite à ces
interventions, sans doute en bonne partie causées par la bêtise humaine,
deviendra fou. Mais la souffrance humaine ne provoquera aucune mise en question
spirituelle. L’armée gigantesque de l’Orient traversera l’Euphrate, et la
grande bataille d’Harmaguédon se dessinera sur les cartes des Etats Majors. Un
séisme violent détruira la ville de Rome, et sans doute pas mal d’autres
villes. La géographie terrestre n’aura plus beaucoup en commun avec les cartes
géographiques d’aujourd’hui.
Alors le Christ
reviendra avec ses anges et ses saints. Les armées amassées au Moyen Orient seront
annihilées et le monde passera sous le règne millénaire du Messie. La Bête et
son prophète seront jetés en enfer et le Diable sera enchaîné. La terre sera
restaurée et la Jérusalem céleste descendra à côté d’une nation d’Israël
rétablie. Un fils de David régnera en vice-régent dans la ville de Jérusalem
reconstruite. A ceux à qui ce sera donné, la gloire du camp des saints
signifiera le retour du Paradis. La justice et la paix éclaireront le monde à
partir de Jérusalem.
Mais mille ans plus
tard, Satan sera relâché. En un rien de temps, il amassera les foules de Gog et
de Magog, constituées de ceux qui n’ont jamais été soumis de cœur au Messie. Il
cherchera à atteindre la ville de Jérusalem et le camp des saints comme une
inondation. Mais le feu détruira et dévorera l’armée et Satan sera jeté en enfer.
Le temps du jugement dernier arrivera enfin, et Dieu créera une nouvelle terre
et de nouveaux cieux.
Un parallélisme
clair existe entre l’Apocalypse et le livre du prophète Ezéchiel. L’un nous
montre l’histoire vue d’Israël, l’autre la même histoire vue de l’Eglise.
Est-il possible d’éviter
la colère à venir ? La Bible nous dit que, d’une part, personne n’y croira
parmi les non-croyants, et que même parmi les croyants beaucoup risqueront de
s’endormir. L’apôtre Paul le dit ainsi en 1 Thessaloniciens 5.1-5 : Pour
ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on
vous écrive. En effet, vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du
Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : “Paix et
sécurité !”, alors la destruction arrivera sur eux à l’improviste, comme
les douleurs de l’accouchement sur la femme enceinte, et ils n’échapperont en
aucun cas. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce
jour, tel un voleur, vous surprenne; car vous êtes tous fils de la lumière et
fils du jour. Nous n’appartenons pas à la nuit ni aux ténèbres.
Mais la Bible dit
clairement que, d’autre part, tous ceux qui veulent peuvent échapper à cette
colère qui est sur le point d’éclater. En mettant sa confiance en Jésus-Christ
aujourd’hui, l’homme peut entrer dans l’alliance que Dieu a contractée par le
sang de son Fils. Jésus a dit ceci : Oui, vraiment, je vous
l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans
le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera
pas condamné; il est déjà passé de la mort à la vie. Oui, vraiment, je vous
l’assure : l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la
voix du Fils de Dieu, et tous ceux qui l’auront entendue vivront. (Jean
5.24,25)
Nous pouvons devenir
‘enfants de lumière’ en mettant notre confiance en Christ pour qu’il nous sauve
et nous pardonne notre péché. Ce qu’est le péché ? La version moderne de
Parole Vivante de Romains 3.23 le résume assez bien :
Tous, sans distinction, ont péché et ont perdu
la beauté glorieuse dont Dieu avait revêtu l’homme. Tous ont manqué le but
qu’il leur avait assigné dans son plan. Personne ne saurait prétendre être
approuvé de Dieu, ni accéder à sa glorieuse présence. Jésus-Christ a pris sur lui le châtiment logique et
inévitable de notre péché. Sur la croix il est mort de notre mort. Trois jours
plus tard, il est ressuscité pour prouver à tous qu’il est le Seigneur de tout et que
le salut qu’il offre est réel.
En lui demandant
qu’il devienne notre Maître et qu’il pardonne nos péchés, nous entrons dans son
règne. Commence dès lors une nouvelle vie, où nous obéissons à une nouvelle
logique : En effet, l’amour du Christ nous étreint, car nous avons
acquis la certitude qu’un seul homme est mort pour tous : donc tous sont
morts en lui. Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus
pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour
eux. (2 Corinthiens 5.14,15)
C’est une vie toute
autre. Elle a un autre but, d’autres priorités, d’autres envies, d’autres
motivations et d’autres ressources. Au lieu de vivre pour nous-mêmes comme des
enfants de la nuit, nous vivrons pour lui comme des enfants de lumière : Mais
nous qui sommes enfants du jour, soyons sobres : revêtons-nous de la
cuirasse de la foi et de l’amour, et mettons le casque de l’espérance du salut.
Car Dieu ne nous a pas destinés à connaître sa colère, mais à posséder le salut
par notre Seigneur Jésus-Christ : il est mort pour nous afin que, vivants
ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie. (1 Thessaloniciens
5.8-10)
Entrer dans la vie,
voilà l’offre de Dieu. Notre monde court vers sa fin, mais Dieu a pourvu à tout
ce dont nous pouvons avoir besoin. Il a donné son Fils. Il offre sa grâce. Que
demander de plus ? Que demander de mieux ?
Viens, Seigneur Jésus ! Dieu désire notre prière comme participation à son
projet. Prier pour ce qu’il a manifesté clairement comme sa volonté, c’est lui
dire que nous sommes de son côté, que son plan est notre espoir, que sa volonté
est notre programme. Je viens bientôt, dit Jésus. Viens, Seigneur
Jésus, prie l’Eglise. Nous détournons nos regards de nos soucis, de nos
préférences (qui peut désirer que s’accomplisse ce que ce livre
décrit ? Cela nous remplit de peur !), pour le fixer sur lui.
L’épouse voit l’Epoux sur l’autre rive et elle sait qu’au-delà des larmes et
des douleurs tout sera bien.
Telle est la
dernière prière. Le temps des attentes se mue en un temps d’accomplissements
sous nos yeux. La nature se rebiffe et l’homme se révolte. Nos besoins sont
légion et nos soucis sans nombre. Leur réponse est dans l’exaucement de cette
prière : Viens, Seigneur Jésus ! Et pour que nous puissions rester
debout en attendant : Que la grâce de Seigneur Jésus soit avec tous.
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