lundi 26 mars 2012

La mémoire du futur


Conclusion
  
La mémoire du futur

 L’Apocalypse est dans un sens très réel la mémoire du futur. Elle résume ce qui doit arriver entre le temps de sa mise par écrit et l’éternité. Il ne sera peut-être pas inutile de résumer ici les points saillants de ce futur.
Nous vivons à l’heure des cavaliers de l’Apocalypse. La séduction qui aboutira à la venue de la Bête bat son plein. La guerre, la famine, les catastrophes de tout ordre sèment leur malheur et réclament leurs victimes par millions. La persécution des chrétiens perdure et constitue un des secrets les mieux gardés de notre monde moderne, pourtant si bien informé. Tout cela s’intensifie de plus en plus pour culminer dans les horreurs des jugements des trompettes et des coupes.
Le grand déclencheur de la période ultime de l’histoire sera, nous le croyons, l’ouverture du sixième sceau. Le séisme gigantesque annoncé changera le monde politique et économique et semblera provoquer le transfert du centre politique vers l’Europe, et  probablement, ou dans un deuxième temps, vers la ville de Rome où la Bête ne tardera pas à obtenir les pleins pouvoirs. Le code 666 deviendra le signe de ralliement économique et financier, et une religion d’Etat mettra les chrétiens hors la loi. La fausse église, et avec elle les religions qui ont pignon sur rue, semble soutenir ce mouvement et aidera à exterminer les croyants qui résisteront encore.
Une série de catastrophes, y compris des catastrophes nucléaires, secouera le monde pendant de longs mois. Ce ne sera pas encore la fin, mais la vie sur la planète deviendra très peu enviable. La crise que cela entraînera fera tout concentrer sur le Moyen Orient et sur la ville de Jérusalem. Une armée innombrable se met en branle à l’Orient pour marcher sur Israël. Deux ‘témoins’ mystérieux apparaîtront à Jérusalem et, de par les médias, ils auront une influence planétaire, jusqu’à ce que la Bête y mettra fin. Alors, au milieu d’une tourmente qui a rendue le sort des chrétiens, et des Juifs fidèles, extrêmement pénible, notamment en Europe et au Moyen Orient, Dieu enlèvera son Eglise, … du moins, ce qui en restera. Les Juifs fidèles seront providentiellement mis en sécurité. Le règne de la Bête deviendra une sorte d’empire romain redivivus. Mais les coups de butoir de la colère divine commenceront à ébranler le monde. Le climat, suite à ces interventions, sans doute en bonne partie causées par la bêtise humaine, deviendra fou. Mais la souffrance humaine ne provoquera aucune mise en question spirituelle. L’armée gigantesque de l’Orient traversera l’Euphrate, et la grande bataille d’Harmaguédon se dessinera sur les cartes des Etats Majors. Un séisme violent détruira la ville de Rome, et sans doute pas mal d’autres villes. La géographie terrestre n’aura plus beaucoup en commun avec les cartes géographiques d’aujourd’hui.
Alors le Christ reviendra avec ses anges et ses saints. Les armées amassées au Moyen Orient seront annihilées et le monde passera sous le règne millénaire du Messie. La Bête et son prophète seront jetés en enfer et le Diable sera enchaîné. La terre sera restaurée et la Jérusalem céleste descendra à côté d’une nation d’Israël rétablie. Un fils de David régnera en vice-régent dans la ville de Jérusalem reconstruite. A ceux à qui ce sera donné, la gloire du camp des saints signifiera le retour du Paradis. La justice et la paix éclaireront le monde à partir de Jérusalem.
Mais mille ans plus tard, Satan sera relâché. En un rien de temps, il amassera les foules de Gog et de Magog, constituées de ceux qui n’ont jamais été soumis de cœur au Messie. Il cherchera à atteindre la ville de Jérusalem et le camp des saints comme une inondation. Mais le feu détruira et dévorera l’armée et Satan sera jeté en enfer. Le temps du jugement dernier arrivera enfin, et Dieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux.
Un parallélisme clair existe entre l’Apocalypse et le livre du prophète Ezéchiel. L’un nous montre l’histoire vue d’Israël, l’autre la même histoire vue de l’Eglise.

Est-il possible d’éviter la colère à venir ? La Bible nous dit que, d’une part, personne n’y croira parmi les non-croyants, et que même parmi les croyants beaucoup risqueront de s’endormir. L’apôtre Paul le dit ainsi en 1 Thessaloniciens 5.1-5 : Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous écrive. En effet, vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : “Paix et sécurité !”, alors la destruction arrivera sur eux à l’improviste, comme les douleurs de l’accouchement sur la femme enceinte, et ils n’échapperont en aucun cas. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour, tel un voleur, vous surprenne; car vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour. Nous n’appartenons pas à la nuit ni aux ténèbres.
Mais la Bible dit clairement que, d’autre part, tous ceux qui veulent peuvent échapper à cette colère qui est sur le point d’éclater. En mettant sa confiance en Jésus-Christ aujourd’hui, l’homme peut entrer dans l’alliance que Dieu a contractée par le sang de son Fils. Jésus a dit ceci : Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné; il est déjà passé de la mort à la vie. Oui, vraiment, je vous l’assure : l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et tous ceux qui l’auront entendue vivront. (Jean 5.24,25)
Nous pouvons devenir ‘enfants de lumière’ en mettant notre confiance en Christ pour qu’il nous sauve et nous pardonne notre péché. Ce qu’est le péché ? La version moderne de Parole Vivante de Romains 3.23 le résume assez bien : Tous, sans distinction, ont péché et ont perdu la beauté glorieuse dont Dieu avait revêtu l’homme. Tous ont manqué le but qu’il leur avait assigné dans son plan. Personne ne saurait prétendre être approuvé de Dieu, ni accéder à sa glorieuse présence. Jésus-Christ a pris sur lui le châtiment logique et inévitable de notre péché. Sur la croix il est mort de notre mort. Trois jours plus tard, il est ressuscité pour prouver à tous qu’il est le Seigneur de tout et que le salut qu’il offre est réel.
En lui demandant qu’il devienne notre Maître et qu’il pardonne nos péchés, nous entrons dans son règne. Commence dès lors une nouvelle vie, où nous obéissons à une nouvelle logique : En effet, l’amour du Christ nous étreint, car nous avons acquis la certitude qu’un seul homme est mort pour tous : donc tous sont morts en lui. Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux. (2 Corinthiens 5.14,15)
C’est une vie toute autre. Elle a un autre but, d’autres priorités, d’autres envies, d’autres motivations et d’autres ressources. Au lieu de vivre pour nous-mêmes comme des enfants de la nuit, nous vivrons pour lui comme des enfants de lumière : Mais nous qui sommes enfants du jour, soyons sobres : revêtons-nous de la cuirasse de la foi et de l’amour, et mettons le casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à connaître sa colère, mais à posséder le salut par notre Seigneur Jésus-Christ : il est mort pour nous afin que, vivants ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie. (1 Thessaloniciens 5.8-10)
Entrer dans la vie, voilà l’offre de Dieu. Notre monde court vers sa fin, mais Dieu a pourvu à tout ce dont nous pouvons avoir besoin. Il a donné son Fils. Il offre sa grâce. Que demander de plus ? Que demander de mieux ?

Viens, Seigneur Jésus ! Dieu désire notre prière comme participation à son projet. Prier pour ce qu’il a manifesté clairement comme sa volonté, c’est lui dire que nous sommes de son côté, que son plan est notre espoir, que sa volonté est notre programme. Je viens bientôt, dit Jésus. Viens, Seigneur Jésus, prie l’Eglise. Nous détournons nos regards de nos soucis, de nos préférences (qui peut désirer que s’accomplisse ce que ce livre décrit ? Cela nous remplit de peur !), pour le fixer sur lui. L’épouse voit l’Epoux sur l’autre rive et elle sait qu’au-delà des larmes et des douleurs tout sera bien.
Telle est la dernière prière. Le temps des attentes se mue en un temps d’accomplissements sous nos yeux. La nature se rebiffe et l’homme se révolte. Nos besoins sont légion et nos soucis sans nombre. Leur réponse est dans l’exaucement de cette prière : Viens, Seigneur Jésus ! Et pour que nous puissions rester debout en attendant : Que la grâce de Seigneur Jésus soit avec tous.

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